Le verbe créateur dans la "Profession de foi des Chevaliers"
J'ai publié
il y a quelques mois un billet sur ce blog qui traite du "GADL'U comme
Verbe créateur" . J'avais noté l'existence d'une instruction
coenne identifiant GALD'U et Verbe, deuxième personne de la Sainte
Trinité. Une deuxième rareté s'autorise cette identification,
il s'agit de la fameuse Profession de foi des Chevaliers où l'on
peut lire dans le troisième alinéa :
Je crois que le Verbe divin qui, par sa parole toute-puissante, a créé
le ciel et la terre et tout ce qu'ils contiennent [...].
On voit ainsi une identification de la faculté créatrice de
Dieu avec la deuxième personne or que désigne ce vocable de
GADL'U si ce n'est la faculté créatrice de Dieu et par conséquent
le Verbe si l'on suit la-dite profession de foi.
L'Ecuyer novice et la "destruction du règne des ténèbres"
Extrait de l'instruction d'Ecuyer novice de l'Ordre des Chevaliers bienfaisants
de la Cité sainte (version dite de "1808") :
C'en est assez, mon bien-aimé Frère, pour vous instruire.
A mesure que vous avancez, le cercle s'agrandit. Le pas que vous venez de
faire est important. Vous cherchez à remonter au but primitif de
l'initiation maçonnique, et l'on vient de vous attachez à
un Ordre qui correspond avec ceux qui seuls peuvent vous instruire. Si vous
savez quelque jour vous faire reconnaître comme un vrai Chevalier
Maçon de la Cité Sainte ; si vous bâtissez constamment
dans le Temple du Seigneur ; si vous prouvez que votre but est le culte
du vrai Dieu, l'amour du prochain, et de concourir de toutes vos forces
à la destruction du règne des ténèbres, vous
pouvez concevoir l'espérance de parvenir à un but su désiré
; car vous n'obtiendrez jamais rien si Dieu ne vous le donne, et c'est déjà
un effet de la sagesse, de savoir de Qui, seul, on peut recevoir les dons.
Les principales filiations rectifiées encore en activité
Le Régime écossais rectifié est l'un des rites maçonniques
les plus abordés dans des ouvrages parfois dédiés.
Il est aussi celui qui est le moins bien compris. Dans le pire des cas,
on continue, comme dans les années 30, à le qualifier de "rite
templier". Dans le meilleur des cas on se contente de le qualifier
de "rite chrétien". Peu vont au-delà de cette dernière
qualification, certes exactes mais insuffisantes.
Le Régime a une caractéristique principale : celle d'avoir
une doctrine clairement énoncé dans la classe "qui n'a
plus de secret que le nom". Cette doctrine est celle reprise par Willermoz
à son maître Martines de Pasqually. Mais même cette référence
à Martines ne suffit pas car Wilermoz n'était pas, contrairement
à ce que l'on a longtemps cru, un simple plagiaire. Willermoz fut
un spirituel comme on en trouve peu dans l'histoire maçonnique et
s'il s'est fortement basé sur la doctrine de Martines, il ne s'empêcha
pas de la "rectifier" lorsque cela lui parut nécessaire
(par exemple, la "Triple puissance" qui n'est pas stricto sensu
le ternaire chrétien chez Martines devient la "Sainte Trinité"
chez Willermoz).