La Chose en martinésisme définie par Vivenza et Amadou
N'oublions pas, en effet, que l'objet même des travaux des émules de l'Ordre des Chevaliers Maçons Elus Coëns de l'Univers, fut précisément de se mettre en état d'appeler, dans leurs secrètes "opération", la manifestation de cette "Présence Divine", d'où les incessantes pratiques de purification qui étaient imposées aux frères de l'Ordre, la fameuse et mystérieuse "Chose" qui suscita tant d'interrogations et donna lieu, le plus souvent, à des commentaires hasardeux.
Il importe donc de comprendre, comme nous l'apprend Robert Amadou, si l'on
veut pénétrer au coeur de la perspective coën, que "le
Chose est , pour Martines de Pasqually ets es disciples, l'unum necessarium
d'où tout découle et à quoi tout s'oriente. A quoi et
à qui . La Chose est l'Ordre des élus coëns, c'est le Temple
et tous symboles associés, par métonymie. La Chose est , en
effet, pour récapituler, la présence de Dieu, son omniprésence,
quand on suit les règles, sous des espèces hiérarchisées.
La Chose est le Gloire, ou la Chékhinah, la Sagesse, la Sophia, de
son nom technique, l'esprit bon compagnon, le Logos loquace et le Saint-Esprit
vivificateur qui procède du Père et que le Fils envoie"(Introduction
aux angéliques, CIREM, 2001).